Déjà quand Jim Jarmusch avait, avec sa nonchalance habituelle, abordé le western (Dead man) et le film de samouraï (Ghost dog), cette impression d'avoir été berné (un western et un film de samouraï, sérieusement ?) s'était quelque peu imposée à nos esprits....
Lire la suiteThe dead don't die
Après les vampires, les morts-vivants donc. Jim Jarmusch continue à revisiter genres et mythes populaires avec sa nonchalance habituelle, mais la magie ne prend plus, soudain elle manque, soudain il y a comme un grand vide. Mojo en berne et cool émoussé,...
Lire la suiteVampire humaniste cherche suicidaire consentant
Sasha est un vampire pas vraiment comme les autres : elle répugne à mordre les humains pour s’abreuver de leur sang, au grand dam de sa famille toujours prompte, elle, à planter les crocs à la moindre jugulaire qui passe. Ce qui peut poser problème puisqu’il...
Lire la suitePaterson
Quand un matin elle lui dit qu’ils auront un enfant un jour, elle lui dit qu’ils auront sûrement des jumelles. Alors Paterson se met à voir des jumelles (et des jumeaux) à chaque recoin de la ville, cette ville dont il sillonne, chaque jour, les rues...
Lire la suiteTransfiguration
Comment renouveler, encore, le thème du vampire ? Comment espérer, encore, être émoustillé et surpris par un des grands mythes de nos héritages culturels qui, de Nosferatu à Only lovers left alive en passant par True blood , a tant et tant de fois été...
Lire la suite2014 : Femme seule, hommes affamés
Il y a Laura, et puis il y a Aaron, Adam, Yves et Joe. C’est elle et ce sont eux qui resteront les visages indélébiles de cette année, partagée entre quelques éclats, beaucoup de bon, de moyen et de surprises ( Only lovers left alive , Maestro , Gone...
Lire la suiteThe addiction
Milieu des années 90. Ferrara est devenu à la mode. Il est dans sa période faste, dans ses meilleures années créatrices malgré la drogue, l’alcool et la déglingue. Il vient de réaliser presque coup sur coup, et alors qu’on se remet à peine de Bad lieutenant...
Lire la suite2013 : L'année de (presque) tous les navets
Est-ce qu’on devient plus difficile (plus chiant) avec l’âge, ou plus critique (plus chiant) avec la pratique ? Est-ce pour ces éventuelles raisons que l’on trouve qu’il y a eu, cette année, peu de films parvenant à toucher vraiment et à retourner les...
Lire la suiteSmall axe
À la façon d’un Nicolas Winding Refn qui, avec Too old to die young , a réalisé un film de treize heures plutôt qu’une série en treize épisodes, Steve McQueen a fait de sa série Small axe (expression tirée d’un proverbe africain que Bob Marley reprendra...
Lire la suiteL'agence tous risques
Dans ce monde cruel qu’est l’adaptation cinématographique d’une série télé, ressortir des vieux cartons L’agence tous risques, série bon enfant mais pas franchement inoubliable à part son générique culte, avait tout de la sale blague marketing plombée...
Lire la suiteEmpire of light
Assurément, le septième art paraît inspirer, ces derniers temps, quelques grands réalisateurs. Si Damien Chazelle, dans Babylon , en raconte la démesure absolue (celle du Hollywood des années 20), Steven Spielberg ( The Fabelmans ) et aujourd’hui Sam...
Lire la suitePride
Ça t’est arrivé quand la dernière fois, ce truc ? Ce truc quand tu sors de la salle de ciné et que tu te sens bien après, gonflé à bloc ? Quant tu vois les gens applaudirent et se sourirent, avec les yeux qui pétillent ? Parce que putain, en ces temps...
Lire la suiteLa vie rêvée de Walter Mitty
Idée brillante, forcément : le film aurait dû s’appeler Le fabuleux destin de Walter Mitty ou Bienvenue, Mister Mitty ou L’aventurier de la photo perdue ou que sais-je encore, avec Walter qui fait du skate sur les routes pentues d’Islande, Walter qui...
Lire la suiteMöbius
Au début des années 90, le succès et les lauriers paraissaient aller de soi pour Éric Rochant, alors fière figure d’un nouveau cinéma français émergent qui comptait, entre autres, de jeunes pousses prometteuses tels que Pascale Ferran, Laetitia Masson,...
Lire la suiteMystery
L’amour en morceaux, hagard, physique, éparpillé à nouveau, c’est ce qui fascine Lou Ye depuis ses débuts avec Weekend lover (rivalités masculines pour le cœur d’une jeune fille), de la place Tiananmen d’ Une jeunesse chinoise au Paris strié de Love and...
Lire la suiteSauvage
Léo est là, ici, il marche, il court, il danse, il baise, il embrasse. Léo se vend, il vend son corps, sa bouche, sa bite et son cul. Un corps que l’on étreint, que l’on prend, que l’on ausculte, que l’on maltraite aussi. Léo est une énigme dont on ne...
Lire la suiteLa femme de Tchaïkovski
Au premier regard, elle tombe amoureuse de lui, là, dans ce salon mondain où il brille, souriant et volubile parmi les invités, et même folle amoureuse, car de cette passion, sinistre et dévorante, elle en deviendra folle très justement, et puis finira...
Lire la suiteOnly God forgives
Gosling / Winding Refn, le retour de la revanche. Il fallait, surtout pour le réalisateur danois, sacrément bien rebondir après le succès critique et public de Drive qui, désormais, l’a propulsé super haut dans la catégorie des metteurs en scène super...
Lire la suiteAmanda
C’est encore le printemps, et bientôt le début de l’été. Il fait doux, tout semble léger, Paris est calme, intime, comme dans sa bulle. Et puis l’horreur surgit soudain, un soir, quand des terroristes tirent sur la foule venue pique-niquer dans le bois...
Lire la suiteToo old to die young
Quand Nicolas Winding Refn décide de faire sa série pour laquelle il a reçu carte blanche de la part d’Amazon, c’est évidemment un événement, et il ne fait évidemment pas comme les autres (un peu comme David Lynch sur la saison 3 de Twin Peaks ). D’ailleurs...
Lire la suiteCopenhagen cowboy
S’il y a bien un truc qu’on ne peut reprocher à Nicolas Winding Refn, c’est cette manière qu’il a de travailler au corps, et jusqu’à l’épuisement, la même approche stylistique depuis plusieurs années (depuis Only God forgives en fait) sans jamais se détourner...
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